Naît à Tunis en Tunisie
dans une famille aristocrate. Son père, Toufik Ben Youssef, est un tunisois autodidacte qui réussit dans le commerce de Joaillerie à Tunis où il se marie le 26 décembre 1975 avec Hager Jellali,
institutrice, née à Sidi Bouzid en Tunisie. Elle donne naissance le 28 mars
1977 à leur premier fils Kais, puis le 29 juin 1980 à Amine.
Il connu une enfance très
joyeuse. Dès son plus jeune âge, il montre des signes d’un grand éveil et d’une
intelligence remarquable.
Au cours du mois d’août 1988, alors tout juste âgée de 8 ans, et après des voyages avec sa famille, des signes d’une grande fatigue et d’une paresse des membres inférieures commence à se faire remarquer chez lui, qui se propage rapidement à tout son corps atteignant jusqu’à sa respiration.
Au cours du mois d’août 1988, alors tout juste âgée de 8 ans, et après des voyages avec sa famille, des signes d’une grande fatigue et d’une paresse des membres inférieures commence à se faire remarquer chez lui, qui se propage rapidement à tout son corps atteignant jusqu’à sa respiration.
Sur conseil de plusieurs
médecins, il a été interné à l’Hôpital d’Enfants de Tunis. Soigné par les
plusieurs éminents Docteurs tunisiens, et après plusieurs semaines d’analyses
et d’examens médicaux, une polyradiculonévrite de type axonale fût
diagnostiquée dont la cause demeure inconnue.
Un diagnostic vital de 6
mois à vivre fût prononcé.
Ne voulant pas céder à la
fatalité, les parents d’Amine décident de l’emmener à l’étranger pour tenter de
le soigner. Ils l’emmenèrent en urgence, alors qu’il était en état critique, d’abord, en Allemagne pendant
3 mois, puis en France pendant 13 mois où il fût hospitalisé, d’abord à l’Hôpital
Saint-Vincent-de-Paul à Paris, puis à l’Hôpital Raymond Point-carré de Garches
en banlieue Parisienne.
Interné en réanimation
intensive, une trachéotomie fût pratiquée sur lui la nuit du 28 au 29 juin 1989,
veille de son 9éme anniversaire, à l’Hôpital Saint-Vincent-de-Paul, afin de
dégager ses voix respiratoires et permettre la mise en place d’une canule
facilitant la mise sous assistance respiratoire permanente. Une sonde gastrique
fut placée afin de lui permettre d’être nourrit sans difficulté. Un traitement
radical à base de fortes doses de cortisone fût suivit pendant plusieurs mois
ainsi que plusieurs autres traitements expérimentaux.
Dès lors, la situation médicale
d’Amine commença à se stabiliser, mais les séquelles persistent.
Une rééducation à long
terme et un travail de reconstruction physique fût entrepris notamment
à l’hôpital de Garches. Le port d’un corset de type Garchoîs fût
recommandé afin de lui permettre de rester en position assise et éviter une éventuelle
déformation de la colonne vertébrale. L’utilisation d’une chaise roulante
devint une nécessité.
Au cours du mois de mai
1990, la situation d’Amine fût déclarée stable, la maladie étant vaincu mais
les séquelles resteront. Les médecins déclarèrent qu’il pouvait mener une
longue vie normale et sans difficultés, à condition d’avoir une hygiène de vie respectable.
La sonde gastrique fût
enlevée et le traitement arrêté. Toutefois, vu la faiblesse respiratoire et
musculaire causée par la maladie, il doit continuer à vivre avec la
trachéotomie et une assistance respiratoire qui devient partielle, ainsi que
l’utilisation du corset lors de la mise en position verticale et celle de la
chaise roulante pour ses déplacements.
L’aide d’une tierce
personne est toujours de vigueur pour accomplir les taches les plus simples de
la vie.
Le 15 mai 1990, Amine est
de retour à Tunis au sein de sa famille, sur chaise roulante et portant un
lourd handicap physique et respiratoire à vie.
L’adaptation avec sa
nouvelle situation commença.
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